Ici, une liste des livres que j'ai lu et qui m'ont particulièrement plus
La Plus Belle Histoire du Monde, de Hubert Reeves, Joël de Rosnay, Yves Coppens, Dominique Simonnet
Février 2014
D'où venons-nous ?
Que sommes-nous ? Pourquoi sommes-nous là ?
Voilà bien les seules questions qui valent d'être posées.
Jusqu'à présent, seules la religion et la philosophie y répondaient.
Aujourd'hui, la science, elle aussi, s'est fait une opinion : elle a reconstitué l'histoire du monde.
C'est la même évolution qui, depuis 15 milliards d'années, pousse la matière à s'organiser,
du Big Bang à l'intelligence. Nous descendons des singes, des bactéries, des galaxies.
Et notre corps est composé de particules issues de la nuit des temps.
Le Spectateur Emancipé de Jacques Rancière - Essai
Janvier 2012
L'émancipation du spectateur, pour Jacques Rancière, c'est l'affirmation de sa capacité
de voir ce qu'il voit et de savoir quoi en penser et quoi en faire.
En examinant quelques formes et débats de l'art contemporain, ce livre
tente de répondre aux questions : qu'entendre par art politique ou
politique de l'art ? Où en sommes-nous avec la tradition de l'art
critique et avec le désir de mettre l'art dans la vie ? Comment la
critique militante de la marchandise et de l'image est-elle devenue
l'affirmation mélancolique de leur toute-puissance ou la dénonciation
réactionnaire de l'« homme démocratique » ?
Histoire de l'Art d'Ernst Gombrich
Année 2011
Cette Histoire de l'art doit sa popularité durable au style simple et
direct de l'auteur, et à son ton narratif. Son but, écrit-il, est "
d'apporter un certain ordre, une certaine clarté dans l'abondance de
noms propres, de dates, de styles qui compliquent quelque peu les
ouvrages plus spécialisés ". Et il y a rrive vraiment ! Il nous fait percevoir l'histoire de l'art comme un "
enchaînement interrompu de traditions encore vivantes " qui " relie
l'art de notre temps à celui de l'âge des pyramides ". Passionnant.
La Fin du Courage, de Cynthia Fleury
Novembre 2011
Chaque époque affronte, à un moment de son histoire, son seuil
mélancolique. De même, chaque individu connaît cette phase d'épuisement
et d'érosion de soi. Cette épreuve est celle de la fin du courage.
Comment convertir le découragement en reconquête de l avenir ?
Notre époque est celle de l'instrumentalisation et de la disparition du courage. Mais ni les démocraties ni les individus ne peuvent en rester à ce constat d impuissance. Nul ne résiste à cet avilissement moral et politique. Il s agit de surmonter ce désarroi et de retrouver le ressort du courage, pour soi, pour nos dirigeants si souvent contre-exemplaires, pour nos sociétés livrées à une impitoyable guerre économique. Dans cet essai, Cynthia Fleury rappelle qu il n'y a pas de courage politique sans courage moral et montre avec brio comment la philosophie permet de fonder une théorie du courage qui articule l'individuel et le collectif.
Notre époque est celle de l'instrumentalisation et de la disparition du courage. Mais ni les démocraties ni les individus ne peuvent en rester à ce constat d impuissance. Nul ne résiste à cet avilissement moral et politique. Il s agit de surmonter ce désarroi et de retrouver le ressort du courage, pour soi, pour nos dirigeants si souvent contre-exemplaires, pour nos sociétés livrées à une impitoyable guerre économique. Dans cet essai, Cynthia Fleury rappelle qu il n'y a pas de courage politique sans courage moral et montre avec brio comment la philosophie permet de fonder une théorie du courage qui articule l'individuel et le collectif.
Les Belles images, de Simone de Beauvoir - Roman
Août 2012
Laurence est ce que l'on appelle une femme accomplie. D'une trentaine
d'années, elle est mariée à un architecte moderne dans ses idées, a deux
filles et un métier intéressant dans la publicité. Son métier lui a
toutefois enseigné à décoder les messages, à lire à travers les belles
images et les apparences mensongères. Elle constate que sa vie ne lui
convient pas, elle la trouve froide et vide, et même de prendre un
amant, une fois la passion du début terminé, ne parvient à la tirer de
l'ennui. Son éducation paraît être la source de ses maux : elle lui a
montré à bâtir sa vie sur des apparences, au dépend de sa personnalité
et de son épanouissement. Elle ne
supporte pas que sa fille puisse devenir la femme insensible qu'elle est
elle-même devenu. Elle se rend malade en signe de protestation et
parvient, au nom de l'équilibre du foyer, à obtenir une chance que ses
enfants soient différents.